Thermographie

Nous utilisons des caméras infrarouges haut de gamme « FLIR » qui permettent de détecter les pertes de chaleur, les infiltrations d’eau, les défauts dans l’isolation, les vides dans les matériaux, la formation potentielle de moisissures ou de champignons ainsi que les surchauffes électriques.

Nous utilisons également des humidimètres qui nous aident à détecter les anomalies au niveau de l’humidité dans les matériaux.

Grâce à la thermographie, plus besoin de pratiquer des ouvertures et d’aller fouiller jusque dans les entrailles d’une maison pour localiser et identifier la source de certains problèmes. Les caméras infrarouges permettent en effet de détecter des désordres masqués par les revêtements, sans briser quoi que ce soit!

Ces caméras bien spéciales peuvent repérer les déficiences dans l’étanchéité ou l’isolation thermique de l’enveloppe d’un bâtiment, une infiltration d’eau dans une fondation ou une toiture, de la condensation dans un mur ou une fuite dans certains systèmes de chauffage

Qu’est-ce que la thermographie?

Source : https://www.caaquebec.com

La thermographie est une technique d’enregistrement de la température d’objets et de matières à l’aide de rayons infrarouges. Les caméras infrarouges enregistrent la température des surfaces auscultées en différents points. Elles reproduisent ces mesures en une image couleur appelée thermogramme.

Cette image rend compte des températures enregistrées selon un code de couleur. Les points froids sont représentés par une gradation de couleurs froides : vert, bleu, violet, jusqu’à noir, qui représente la température la plus froide. À l’opposé, plus la température à la surface d’un élément est élevée, plus sa représentation sera chaude, en partant du jaune vers l’orange, le rouge puis le blanc.

L’observation de points de surface plus chauds ou plus froids peut trahir une anomalie. À titre d’exemple, une portion de mur bleutée sur un thermogramme capté de l’intérieur, en hiver, pourrait dénoncer une absence d’isolant thermique. Dans une telle éventualité, la même section de mur soumise à la caméra infrarouge à partir de l’extérieur apparaîtrait alors dans des coloris chauds en raison de la perte de chaleur.

Comment les données sont-elles interprétées?

L’analyse d’un thermogramme est complexe. L’interprétation des données exige en effet la prise en compte de plusieurs facteurs. Pour bien saisir ce que les couleurs ont à dire, on doit entre autres tenir compte des caractéristiques de rayonnement des matériaux. Par exemple, l’aluminium et la brique ne captent pas et ne diffusent pas la chaleur de la même façon.

De plus, lorsque le technicien n’utilise pas un infiltromètre pour contrôler la pression d’air à l’intérieur du bâtiment, la valeur des informations recueillies est largement influencée par les conditions atmosphériques prévalant au moment de l’inspection. En pareil cas :

Un écart de température de 10 °C ou plus entre l’intérieur et l’extérieur doit être respecté pour procéder à l’évaluation de l’enveloppe du bâtiment. La période hivernale s’avère donc idéale. À noter, les caméras datant de plusieurs années exigent un écart plus élevé en raison de leurs caractéristiques techniques moins évoluées.

Pour l’extérieur, l’exercice doit se dérouler par beau temps, très tôt le matin ou quelques heures après le coucher du soleil, car la pluie et le soleil altèrent la température des surfaces.

Qui peut faire ce genre d’analyse?

On ne s’improvise pas inspecteur en thermographie. Il faut que rigueur et compétence soient réunies pour espérer obtenir des résultats probants. Les images doivent être obtenues et interprétées par des experts certifiés par l’American society for nondestructive testing (ASNT). Une certification de niveau 1 est requise pour l’utilisation de la caméra et de niveau 2 pour la rédaction du rapport.

Et après l’inspection?

Le rapport

Une fois l’exploration à l’aide de la caméra et l’analyse des données terminées, l’inspecteur doit fournir un rapport détaillé qui contient :

  • des photos infrarouges et numériques localisant les problèmes repérés;
  • une explication des phénomènes ou des détails de construction observés;
  • des schémas illustrant la problématique et les correctifs à apporter;
  • une explication des méthodes de correction proposées ainsi que ce qu’elles impliquent.

Il faut aussi y trouver une description des conditions ambiantes lors de l’inspection et les paramètres de captation des images : étalonnage des températures, distance de l’appareil par rapport aux surfaces observées, émissivité de ces dernières, etc.

L’identité et la qualification des personnes chargées de manœuvrer la caméra, d’interpréter les données et de produire les conclusions de l’analyse doivent être précisées dans le rapport.